Qui veut du nutella?

Il était six heures du matin, polochon à la main. Peut être même cinq. Un voile sombre s'était abattu sur Magicaland. Chacun dormait paisiblement. Mais un jeune homme résistait encore et toujours à l'envahissement... Du sommeil... En effet, Ryugi était insomniaque. Non, en fait, il s'était couché à 20h31 (c'est à dire une minute de plus que d'habitude) et avait fait un gros dodo (sans ronfler). Il était parfaitement réveillé donc à cinq heures du matin. Ryugi soupira ans un bruit. Il s'était dirigé vers une chambre. Celle de Lei Raggio. Ryugi se concentra. Jetant un oeil à travers la serrure.

Que la directrice était jolie! M'enfin, il était pas venu pour cela. Ryugi se concentra pour appliquer une métamorphose sur lui même. Il était en train d'inspecter la serrure pour métamorphoser son doigt. Doigt qui prit peu à peu la forme d'une clé. Une jolie petite clé d'argent. Ryugi enfonça alors lentement son doigt dans la serrure avant de tourner lentement la poignée sans bruit. Ouvrant la porte pour aller voir de plus près Mme la directrice. Ryugi alla devant elle. Se penchant à son chevet. les premières lueurs de l'aube apparaîssaient. Ryugi rapprocha son visage de celui de Lei... Mais non. Pas maintenant. Ryugi créa une petite plateforme de sable au plafond. Merci le pouvoir d'élémentaliste, qu'il controlait à merveille, comme la métamorphose. Ryugi monta dessus et attendit patiemment le lever de la directrice. Au moment où elle se lèverait, elle recevrait un coup de polochon en pleine figure... Accompagné d'un sourire joyeux et d'un "Bonjour MMe la directrice!"

La jeune directrice de Magicaland, âgée d'à peine quarante-cinq ans, mais paraîssant en avoir une vingtaine, sommeillait paisiblement, bien enveloppée dans ses couvertures. Leï dormait à poings fermés. Ces derniers temps, elle avait eu beaucoup de travail. De ce fait, elle passait la plupart de ses nuits à abbattre ce retard considérable. Par chance, la veille, elle avait pu terminer grâce à un peu d'aide, et elle avait pu dormir à des heures normales. Lorsqu'elle se réveillerait, elle serait probablement en pleine forme et serait prête à affronter son travail.

Oui, on était dimanche, mais elle prenait toujours un peu d'avance. Mais peu importe. Il était cinq heures du matin, et elle se réveillerait probablement deux heures plus tard. C'était comme ça, c'est qu'elle se lève toujours tôt, la directrice. En attendant, elle était tellement plongée dans son sommeil qu'elle n'entendit pas un intrus s'introduire dans sa chambre. D'habitude, elle utilisait tout un tas de protection pour empêcher toute entrée, mais là, elle avait un peu oublié, il faut dire.

Lorsque le professeur d'Illusion / Métamorphose s'approcha du lit de la dame, celle-ci sentit un souffle, qu'elle associa à du vent. Comment une brise aurait-elle pu arriver dans cette chambre aux fenêtres closes ? Elle ne savait pas, et puis, de toute manière, elle dormait toujours. Leï se réveilla peu après. Le jour s'était levé depuis un moment déjà. Pour une fois, elle avait dormi jusqu'à neuf heures, ce qui ne lui était pas arrivé depuis un moment déjà. Elle ne vit pas la plateforme de sable sur laquelle Ryugi était posé. La directrice se leva. Elle était vêtue d'un simple soutien-gorge et d'une culotte noirs ...

Gloups. Ryugi déglutit. Oui, elle était jolie, mais (dé)vêtue ainsi, Ryugi ne put se concentrer. Comment toucher une jeune (enfin, pas tant que ça) demoiselle habillée de la sorte? la plateforme de sable que Ryugi avait crée perdit sa cohésion, et Ryugi tomba juste devant Lei. Mauvais tout ça.;. Ryugi se concentra (enfin, tenta) et se précipita; il voulait se métamorphoser en polochon, en oreiller, en drap, ou en couverture, et faute de décision, il se métamorphosa par erreur en ces quatre à la fois. Le résultat n'était pas très beau à voir... un truc difforme mais tout blanc en coton. Bref, Ryugi espérait qu'elle n'ait rien vu, et il cacha son esprit. Ryugi tenta de soupirer; mais mince, il avait plus de bouche pour le faire! Ryugi pouvait même pas voir ce qui se passait. Enfin si. il faisait confiance à ses nouveaux instincts de tissus... Non, en fait, en tant que sorcier, il tentait de voir par les esprits. Ce qui fait qu'il dut se retenir de crier ou de bouger quand Lei lui marcha dessus... Plus que quelques instants avant que la métamorphose ne prenne fin...

(HJ : Si tu veux vraiment m'embêter, enveloppe toi avec ce semblant de couverture...)

Leï, qui avait enfin daigné se lever, s'approcha de son armoire. Elle soupira. La chambre lui semblait être une fournaise, vu qu'elle était surchauffée. Il était hors de question qu'elle s'habille d'un pull et d'un pantalon trois fois trop chaud, surtout qu'elle allait passer sa matinée dans sa chambre. Elle aurait pu utiliser un sortilège? Mais non. Le matin, elle avait tendance à temporairement oublier qu'elle était dotée de pouvoirs magiques. C'était comme ça, fallait pas chercher à comprendre. Le matin, la directrice était peut-être bien réveillée, mais elle était totalement à côté de ses pompes. Cela aussi, il ne fallait pas chercher à comprendre. Bien réveillée et pas bien réveillée, et cela simultanément. Oui, oui ! Elle ne vit pas Ryugi tomber juste devant elle, et n'entendit pas non plus la détonnation que cela avait produit. Par contre, elle se retrouva à glisser sur un truc cotonneux et de forme étrange. Un truc blanc qui ressemblait à rien. C'était étrange. Elle le ramassa. Cela rassemblait à une espèce de couverture. Et en plus, c'était très froid. Ne cherchant pas à savoir ce que c'était, ni d'où il venait, elle s'enveloppa avec.

Triple mince; Ryugi se sentit soulevé, et quelque chose de chaud était à son contact. C'était très doux. Ryugi ne savait pas vraiment que faire. Il allait pas rester des heures dans cette position, Ryugi ne pouvait tenir aussi longtemps une métamorphose. et pourtant, il voulait passer le plus de temps dans cette position possible... Enfin, pourque Lei le relache et qu'il puisse avoir une chance de s'enfuir. Ca va être dur... Et en plus, il y avait un gros problème. Ryugi le sentait. C'était très simple. S'il se démétamorphose dans cette position, il aurait pu juste l'enlacer tendrement, et ben non! Lei avait eu la bonne idée de s'envelopper avec cette couverture en prenant Ryugi à l'envers. Ce qui fait qu'il se retrouverait dans une position encore plus étrange... Raison de plus pour résister. Aux anges maintenant et en enfer dans quelques secondes. Bon, trouver une solution. Vite. Très vite. Et si il se retournait par métamorphose et téléportation? Non, pas assez d'énergie, et un pouf bien sonore serait louche. Mais cependant, en même temps, elle n'avait même pas pu entendre le bruit de la chute de Ryugi. Cinq. Et si il utilisait son pouvoir de la terre? Comment, d'ailleurs? Aucune idée. Quatre. Et si Ryugi se morfondait en excuses? Non, elle n'accepterait surement pas. Trois. Et si il arrêtait de réfléchir? Ryugi soupira. Enfin, la couette s'aéra un peu. Comment? Il fallait trouver une solution... Deux. ptet qu'il pourrait tenter de la séduire... Non. Mauvaise pioche. déja mariée... Une jeune feme aussi jolie ne pouvait que être déja mariée... Un. Cela va être dur, mais il avait pas le choix. Et puis, il se sentait si bien dans cette douce position... Zéro. POUF!!!

Dernière édition par le Sam 20 Jan 2007 - 22:23, édité 1 fois

Leï, qui venait de s'envelopper dans le tissu frais, s'était dirigée vers l'une des fenêtres de sa chambre. La première chose qu'elle vit fut une masse blanche qui s'étalait sur de longues distances. Rapidement, elle comprit qu'il avait neigé, et qu'il neigeait encore d'ailleurs. On était au début du mois de décembre. En dépit du fait que ce n'était pas prévu, c'était un peu normal qu'il fasse ce temps. La "jeune" femme soupira. En tout cas, une chose était sûre : Mlle Raggio ne mettrait pas un pied dehors aujourd'hui. Il n'était pas question qu'elle attrape froid à cause de projectiles lancés par les élèves. En effet, à chaque fois que l'hiver arrivait, Magicaland avait tendance à devenir un véritable champ de bataille. Il était presque impossible de ne pas se prendre une boule de neige en pleine tête, malgré le renforcement de la surveillance, de menaces d'heures de retenue accompagnées de retraits de points. Si elle aurait mis ses menaces à exécution, tous les sabliers - à part peut-être celui des Dragons, vu que cette maison contenait en majorité des élèves dotés d'aucune forme d'humour et fous du travail - seraient entièrement vides et la quasi totalité des élèves passerait une journée en salle de retenue. Nouveau soupir. Il fallait qu'elle décore tout le château dans les prochains jours, mais elle n'était pas du tout motivée pour le faire. De plus, il y avait le bal de Noël à organiser, les départs des élèves pendant les fêtes, la paperasse à remplir, la sécurité à renforcer encore plus, parce qu'il pourrait bien se passer quelque chose de dramatique ...

Bah oui, on ne pouvait pas savoir à l'avance hein. Leï, parano !? Non, non, simplement prudente. Toutes cela, c'était son travail du mois de décembre. Totalement épuisant, le travail de direction. C'est décidé : Cette année, elle réclamerait un directeur adjoint. Elle qui préférait faire tout par elle-même et refusait systématiquement de l'aide allait se résoudre à faire cette demande. Et puis en plus, ça lui ferait un peu de compagnie. Bon, ce n'était pas le moment de penser à cela. Pour le moment, elle était seule. En plus, étant en week-end, elle ne voulait pas penser au travail. Comme elle disait, " Un week-end où l'on travail est un week-end perdu ", ou une phrase du même genre. Elle ne savait même plus. Enfin, bref. Qu'allait donc faire le génial professeur de Potions, de si bon matin ? Manger ? Non, elle n'avait pas faim. Lire ? Elle avait déjà dévoré les quelques centaines d'ouvrages de Potions - non, elle n'était pas folle du travail, parce que sinon ce n'aurait pas été les Tigres qu'elle aurait dirigé jusqu'à l'année précédente; c'était juste qu'elle était passionnée par les Potions bien sûr - que contenait sa petite bibliothèque personnelle, et celle de l'école n'était sans doute pas ouverte à cette heure ... Lire et remplir toute la paperasse, puis préparer son prochain cours de Potions ? Non. Ca, ça appartenait à la secte " TSC ", la secte " Travail, Sérieux et Cie". Mais que pouvait-elle faire, bon sang ?

Elle était tellement plongée dans ses pensées qu'elle n'entendit même pas des pas se rapprocher de la porte de sa chambre. Quand on frappa, la directrice sursauta. Quand elle voulut chercher sa clé, elle se rendit compte qu'elle ne savait plus où elle l'avait mise. Elle se souvint enfin qu'elle avait une baguette magique, posée sur sa table de nuit. La sorcière s'en empara et lança un sortilège d'attraction. L'objet qu'elle cherchait fut dans sa main dans un instant. Elle fit quelques pas, introduisit la clé dans la serrure. Petit problème. Elle ne réussit pas à ouvrir. C'était étrange. Elle essaya de nouveau, sans succès. La demoiselle mit sa main sur la poignée, puis la baissa. La porte s'ouvrit. Elle comprit alors pourquoi elle n'arrivait pas à ouvrir à clé. C'était déjà fait ... Bah, elle devait avoir oublié de fermer la porte la veille. Pourtant, elle se souvenait l'avoir fait. Bon, elle n'allait tout de même pas en faire un drame, surtout qu'il ne lui était rien arrivé. Retournons à notre fameuse porte. Qui donc avait bien pu toquer ? Personne. Ou du moins, quelqu'un qui n'était visiblement pas là. Probablement un petit plaisantin qui ne savait pas comment occuper ses journées et qui devait avoir trouvé cette activité dans une pochette surprise. De sa main qui ne tenait pas la " couverture ", elle claqua la porte, s'enveloppa correctement à nouveau et ne se sentit plus très bien, tout d'un coup. Comme si ... Comme si la couverture était vivante ...

Non, elle devait se faire des idées. Ces derniers temps, elle avait tendance à voir des choses étranges partout. Peut-être était-ce dû à l'approche des fêtes de Noël. Elle avait tendance à être nerveuse pendant cette période. Surtout que ses parents allaient venir, cette année ! De Magicaland, ils ne connaissaient absolument rien, en dehors des photographies et de ce qu'elle avait bien voulu leur dévoiler. Et puis, elle avait hâte de leur présenter leurs petits-enfants et leurs arrière petits-enfants. En effet, ils n'avait jamais vu Daniel et Danila qui pourtant avaient tous deux 30 ans ! En tout cas, elle avait un peu peur que sa mère critique ses méthodes d'enseignements, l'agencement de l'école, qu'elle veuille faire une révolution. C'était bien le genre d'Akemi Nakashima ! Elle s'autoproclamerait directrice de l'école, et Leï n'aurait qu'à se taire. D'un côté, cette idée lui plaisait bien parce qu'elle n'aurait plus à s'embêter à faire tout ce qui était ennuyeux, mais de l'autre côté, elle s'ennuierait à mourir et tout le monde croirait que Leï abandonne l'école. Il était hors de question que cela se passe comme ça ! Subitement, une détonation se fit entendre. Elle constata avec effroi qu'à la place du tissu qui la recouvrait quelques instants plus tôt se trouvait un jeune homme un peu à l'envers ... Qui tomba par terre une seconde plus tard, sur le dos.

Elle était passablement choquée : Il devait bien être content, le gamin, quand il avait vu qu'elle n'était pas très vêtue, puis quand il s'était retrouvé autour d'elle ! Leï se pencha sur l'intrus et le regarda longuement, sans rien dire. Comment avait-il réussi à s'introduire dans sa chambre ? Il fallait être totalement fou pour oser faire cela. Il était le premier. Hum, visiblement, c'était la première fois qu'il faisait quelque chose comme ça. De toute façon, si c'était dans ses habitudes de le faire, elle le saurait. Il aussi rouge qu'une tomate. Elle chercha dans sa mémoire dans quelle maison il était, mais ne trouva aucune réponse. Sa tête ne lui disait rien. Il venait probablement d’arriver. Et puis, de toute manière, il devait être assez honteux comme cela, elle ne lui donnerait donc pas d’heure de retenue. Et même si elle voudrait le punir, elle ne le pourrait pas, puisque c’était le nouveau professeur d’Illusion / Métamorphose, ce qu’elle ignorait. Il avait une tête à être un élève en dernière année. Si elle ne faisait rien, le jeune homme reviendrait peut-être. Leï le regarda encore quelques secondes. Effectivement, elle ne l’avait jamais vu. Elle s’agenouilla à côté de lui, le regarda droit dans les yeux. Elle approcha doucement son visage du sien, peu à peu. Plus que quelques millimètres, et elle l’embrassait. C’est ce qu’elle fit, pendant quelques secondes qui avaient du durer une éternité pour " l’élève ". Un air malicieux s’afficha sur le visage de la sorcière. Tout en s’asseyant à côté de lui, elle guetta sa réaction ...

Des instants magnifiques qui rendirent Ryugi encore plus rouge que d'habitude. Enfin, que il y a quelques instants. Une éternité semblait s'écouler, aussi bien que des instants de bonheur. Bref, si cela était la punition que Lei lui infligeait, il serait presque redemandeur. Mais bon. Cela finit par s'arrêter. Bon, il s'en est bien tiré, il n'a pas reçu de claques. Ryugi allait mêm s'imaginer qu'il allait décoller de la chambre, par la fenêtre, avant de tomber plusieurs étages... mais bref. Ryugi reprit sa respiration (ben oui, il avait le souffle coupé quelques instants...) et regarda la directrice dans les yeux. Qu'elle est jolie... Ryugi ne savait plus quoi dire. Une excuse, un comliment? Aucun des deux, il savait qu'il allait bafouiller. bref. Ryugi ne savait pas non plus quoi faire, dans cet instant crucial.

Décision prise. Ryugi tenta (en vain) de se relever mais ne parvint qu'à trébucher sur son propre polochon (traîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîtreuh!) et à se retrouver face contre terre, allongé au pieds de Lei. Ryugi se concentra (enfin, tenta) et fit disparaître par métamorphose le rouge qui recouvrait son visage. Toujours présent, mais là, à part son coeur qui battait à 500 à la seconde, et sa respiration anormale, plus rien ne disait que Ryugi était géné. bref, jugeant que cette position était la meilleure à adopter, car au moins il ne retomberait pas. Comment se srtir d'un tel pétrin, Ryugi n'en avait aucune idée. tant qu'à faire, un dé apparut de nulle part, mais ce n'était qu'une illusion. Ryugi n'arrivait pas à se décider, alors il laissa faire la chance... sans vraiment savoir ce qu'il ferait pour tel résultat...

Sujet: Re: Qui veut du nutella? Sam 20 Jan 2007 - 22:10

Visiblement, Ryugi avait réagi. Bah oui, c'était un peu normal hein. Il était devenu aussi rouge qu'un arbre vert tout rouge, ce qui donna à Leï une furieuse envie de rire. Mais elle ne le fit pas, parce qu'elle voulait pas qu'il explose. On sait jamais hein. Parce qu'elle avait pas du tout envie de ramasser les morceaux de cervelle non plus, et le sang c'est rouge et c'est pas beau et c'est salissant tout plein. 'Fin bon. Qu'est-ce qu'elle allait faire maintenant ? Elle n'en savait rien, et le fait que " l'élève " ne bouge pas non plus ne l'aidait pas. Sauf que, quelques minutes plus tard, il se leva dans le but de ... Se casser la figure et tomber à ses pieds ? C'était peut-être pas ce qu'il avait voulu faire, mais c'était fait, alors quand c'est fait, c'est fait, tant pis pour lui.

Comme de par hasard, alors qu'elle s'attendait à le voir encore très beaucoup plus rouge, il avait repris une couleur normale. La directrice pensait qu'il se relèverait, mais non. Au lieu de cela, un dé apparut. Au points où ils en étaient, Leï ne chercha pas à comprendre. Enfin bon. Elle s'assit à côté du jeune homme et le regarda. Bye bye l'air amusé qui flottait sur les lèvres du professeur de Potions. Elle affichait désormais un air très sérieux, presque sévère. Bref, une parfaite imitation du regard-de-la-mort-qui-fait-peur-et-qui-tue qu'elle montrait lors de ses grandes colères. Un frisson la parcourut quand elle se souvint qu'elle était toujours en petite tenue. Aussitôt elle se leva et se dirigea vers l'armoire, sans plus se préoccuper du jeune homme. Enfin, si, un peu. Discrètement, elle venait de vérouiller la porte de sa chambre ...

Sujet: Re: Qui veut du nutella? Lun 22 Jan 2007 - 8:47

Un peu plus et Ryugi commencerait à ronfler; En effet, il s'était légèrement endormi, sans vouloir bouger, dans cette position. Si elle voulait s'amuser, Ryugi devra jouer avec beaucoup de finesse et regarder le nombre d'options devant lui. Et s'il se transformait en écureuil et qu'il prit la fuite? Nan, c'était pas possible, elle a surement du fermer la porte. Par la fernêtre alors? Nan, un écureuil Ca casse pas les vitres. Transformer la vitre en noisette? nan, ça transformerait l'école en gland. Faire dodo? oui, c'était la meilleure chose à faire, vu qu'il pouvait rien faire d'autre. Ryugi s'envola donc pour le pays des rêves. Il vit plein de tartes à la crème se balancer sur lui si bien qu'il seréveilla en sursaut. Croyant qu'il était réveillé dans son lit, Ryugi se releva normalement. Il se tourna à 90° comme l'alcool, et avança de trois pas. C'est pourquoi il se prit le mur en pleine figure ce qui le fit revenir à la réalité.

-Tiens, bonjour madame la directrice! Na vaaaaaaaaaaaa?

Leï se vêtit rapidement. En effet, en un rien de temps, elle se retrouva vêtue convenablement. Pendant ce temps, ne s'étant pas préoccupée du p'tit monsieur, elle ignorait qu'il faisait dans la minute pas dans l'heure. La directrice semblait même avoir totalement oublié sa présence. Elle s'apprêtait à fermer l'armoire quand elle entendit un grand boum ... Enfin, pas exactement un boum. Un paf ou quelque chose du genre, peut-être. Bref, ce boucan eut pour effet immédiat de faire sursauter le professeur, qui tomba en avant sur le coup de la surprise, direction l'armoire qu'elle se prit en pleine patate puis qui se renversa sur elle. Bah oui, pas une poire, c'est pas bon les poires, et puis dans ce genre de situation, c'est toujours pour les poires qu'on fait de la publicité ! Moi, je crie REVOLTE ! Bon, bref, on s'égare à la gare ... Je disais ? A oui. L'armoire tomba donc sur elle, mais elle put échapper par miracle à son emprise. Par contre, elle se retouva coincée dans le tas de vêtements ... Sous le choc, elle se dit alors :

* A l'aideeeeee ! Aux assasinssssss ! J'suis coincée dans un labyrintheeeee ! Je vois une lumière blanche ! J'suis morte ! Naaaaaaaaaaaaaaaaan veux pas mourrir, j'suis trop jeune, j'ai vécu que pendant 46 ans, c'est trop peuuu, je suis encore une jeune fille ! La vie est injuste ! *

Après deux minutes passées à pleurer, elle trouva enfin la sortie, en lançant un sortilège de disparition. Les vêtements étalés sur elle avaient disparu. Sauf qu'elle avait mal dirigé son sort vu qu'il faisait noir, et que ceux qu'elle portait sur elle avaient aussi disparu dans leur intégralité. A ce moment-là, Ryugi lui dit bonjour et lui demanda si ça allait. Il n'avait pas encore vu qu'elle ne portait plus rien sur elle ... D'un bond, Leï, rouge de honte, se précipita sur son lit, s'empara de sa couverture et l'enroula autour de la taille.

* Kyaaaaaaa ! Sûre qu'il m'a vue ! Sûre de sûre ! Pitié, que quelqu'un vienne ... Ah ben non, quelqu'un ne pourra pas venir, porte fermée à clé ... *